Né dans une famille de la bourgeoisie sunnite, en 1929, à Beyrouth, à l'époque du mandat français sur le Liban, Salah Stétié, dont le père était poète en langue arabe, a choisi d'écrire en français. Resté viscéralement attaché à son pays natal, le Liban demeure la source essentielle de son imaginaire poétique. Auteur d'essais, de traductions de poètes arabes ou encore de textes sur l'art, est un écrivain, poète et critique d’art franco-libanais de langue française de réputation internationale, exerçant la profession de diplomate.
- 1972 : Prix de l'amitié franco-arabe
- 1982 : Prix Max-Jacob
- 1993 : Prix Maïse Ploquin-Caunan de l'Académie française
- 1995 : Grand prix de la francophonie de l'Académie française
- 2006 : Prix européen de la ville de Smederevo (Serbie)
- 2007 : Grand prix de poésie des Biennales internationales de Liège (Belgique)
- 2015 : Prix Saint-Simon et prix franco-suisse des Charmettes Jean-Jacques Rousseau pour L'Extravagance.
L'eau froide gardée et D'une cendre de Salah Stétié
« — Qui sauvera ce pays du martèlement
Des soldats qui s'avancent sous un triomphe
Pour arracher l'eau froide gardée — et la prendre ? » L’eau froide gardée
Ecrits dans une langue riche, somptueuse et envoutante, le poème L’eau froide gardée, suivi de profondes réflexions sur la poésie (D’une cendre) nous livrent deux exemples complémentaires, reflets d’une haute culture et d’une œuvre abondante, où Orient et Occident se répondent avec émotion et symbiose.

